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Les acteurs de l'économie énergétique et de la politique s'orientent souvent sur des prévisions. Un regard plus attentif montre que les prévisions sont parfois nettement erronées. La dynamique d'innovation sous-estimée en est une des raisons.

La transition énergétique entre dans une nouvelle phase. Il ne s'agit plus seulement de développer des alternatives renouvelables, mais de la survie ou du déclin d'acteurs et de technologies jusqu'ici dominants. Cette transition de phase interpelle l'économie, la politique et la recherche.

Des événements tels que la catastrophe nucléaire de Fukushima peuvent modifier fondamentalement nos attitudes - par exemple vis-à-vis de l'énergie nucléaire et des énergies renouvelables. Cela peut conduire à de nouvelles majorités politiques et à un changement de politique. Une étude a analysé ce phénomène à l'exemple de la politique énergétique suisse.