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Toutes les douleurs ne se ressemblent pas. Selon sa cause, elle nécessite des thérapies différentes. Une équipe dirigée par l'ETH Zurich vient de mettre au point une méthode permettant aux médecins de mieux distinguer la douleur physique de la douleur psychosociale.

Dirk Helbing s'attend à ce que les technologies numériques pénètrent de plus en plus profondément dans le corps humain à l'avenir. Il estime toutefois que la société est mal armée pour faire face aux risques. Pour protéger nos données les plus intimes des abus, il propose un nouveau cadre juridique.

En collaboration avec l'H?pital universitaire de B?le, des chercheurs de l'ETH se penchent sur l'origine du cancer de la vessie. Leurs découvertes suggèrent d'accorder à l'avenir plus d'attention aux modifications mécaniques des tissus dans la recherche sur le cancer.

Des chercheurs de l'ETH Zurich et de la clinique KUNO St. Hedwig de Regensburg ont développé un algorithme capable de détecter automatiquement et de manière fiable une malformation cardiaque spécifique chez les nouveau-nés.

Ce qui a commencé comme une gageure a rapidement fait ses preuves : Le Bachelor de l'ETH en médecine humaine est bien accueilli par les dipl?mé(e)s et a contribué à établir l'ETH Zurich dans le paysage de la formation médicale. Dans une vidéo, cinq dipl?mé(e)s racontent ce qui rend les études de médecine à l'ETH si particulières.

Noé Brasier est fasciné par le domaine de recherche encore jeune de l'analyse de la sueur. Il souhaite mesurer le stress d? à la chaleur directement sur la peau des personnes - et les protéger ainsi d'éventuelles conséquences sur leur santé.

La combinaison de l'homme et de la technique fascinait déjà Marianne Schmid Daners lorsqu'elle était infirmière. Après ses études et un doctorat en génie mécanique, elle développe aujourd'hui des appareils biomédicaux pour le traitement de l'insuffisance cardiaque et de l'hydrocéphalie.

Les professeurs de l'ETH Mustafa Khammash et Marc Pollefeys re?oivent chacun l'un des prestigieux Advanced Grants, qui ne sont actuellement pas attribués par le Conseil européen de la recherche ERC, mais par le Fonds national suisse.

Le centre de recherche "The Loop Zurich" crée une plateforme centrale pour l'échange de données de santé entre l'Université de Zurich, l'ETH Zurich et les quatre h?pitaux universitaires. Ainsi, les données peuvent être utilisées rapidement et simplement au profit des patients.

Une nouvelle recherche pourrait apporter des avantages aux personnes atteintes de la maladie héréditaire de l'acidose méthylmalonique. Les scientifiques ont combiné plusieurs méthodes d'analyse de biologie moléculaire. Ils peuvent ainsi mieux diagnostiquer cette maladie rare et grave qu'auparavant. Les possibilités de traitement pourraient également être améliorées.

Le centre de recherche "The Loop Zurich" regroupe les connaissances de l'ETH et de l'Université de Zurich ainsi que des quatre h?pitaux universitaires de Zurich. L'objectif : développer des thérapies personnalisées. Deux projets nouvellement soutenus doivent permettre d'aider les patients souffrant d'infections urinaires et d'obésité.

Le Conseil des EPF a nommé Christian Wolfrum vice-président pour la recherche de l'ETH Zurich à partir du 1er janvier 2023. Tant en tant que professeur de biologie nutritionnelle translationnelle qu'en tant que directeur des études et délégué à la médecine, Wolfrum a activement contribué à l'enseignement et à la recherche médicale à l'ETH.

Des chercheurs de l'ETH Zurich, de l'H?pital de l'?le et de l'Université de Zurich équipent des bactéries intestinales d'une fonction d'enregistrement de données et surveillent ainsi quels gènes sont actifs dans les bactéries. Les micro-organismes devraient un jour permettre de diagnostiquer des maladies et d'enregistrer les effets d'un régime sur la santé.

Avec un nouveau programme de doctorat, la MaP Doctoral School, l'ETH Zurich veut former des spécialistes des matériaux et des processus qui contribuent, au-delà des disciplines, à résoudre les grandes questions de notre temps - comme le changement climatique, le développement durable ou la médecine personnalisée.

Le nouveau centre de recherche "The Loop Zurich - Medical Research Center" promeut des thérapies adaptées aux patients - par exemple en oncologie et en neuro-réhabilitation. Pour ce faire, il regroupe les expertises de l'Université de Zurich, de l'ETH Zurich et des quatre h?pitaux universitaires en biomédecine, recherche clinique et bioinformatique.

Dans le cadre d'une étude menée sur des patients des H?pitaux universitaires de Zurich et de B?le, des chercheurs examinent de manière exhaustive et extrêmement précise les spécificités moléculaires et fonctionnelles des tumeurs. Cela devrait permettre aux médecins de mieux déterminer quel traitement est particulièrement bien adapté au cancer d'un patient et donc efficace.

Des scientifiques ont découvert un facteur génétique qui détermine si les cellules vieillissantes du cancer de la prostate meurent ou deviennent plus agressives. Cette découverte fournit des indications importantes pour le traitement personnalisé des patients.

Les chercheurs réunis autour du professeur émérite de l'ETH Ruedi Aebersold ont montré de manière exemplaire comment les mutations d'un gène se répercutent sur la structure, la fonction et le réseau d'interaction d'un complexe de protéines. Ce travail constitue une base importante pour la médecine personnalisée.

Ruedi Aebersold, professeur de biologie systémique moléculaire à l'ETH Zurich et à l'Université de Zurich, re?oit le prix scientifique suisse Marcel Benoist. Aebersold est honoré pour avoir contribué à la fondation et au développement de la protéomique. Cette discipline de la biologie est considérée comme la pierre angulaire de la médecine personnalisée de demain.

Les principaux chercheurs européens en IA se mettent en réseau. 30 institutions de recherche de pointe forment le réseau européen d'IA ELLIS, dont le lancement officiel a lieu aujourd'hui. L'ETH Zurich en est membre fondateur. Un objectif principal : créer les bases d'une intelligence artificielle digne de confiance.

Lorsque des algorithmes analysent le patrimoine génétique complet d'une tumeur, cela permet d'optimiser le succès du traitement. L'analyse permet également de découvrir comment le cancer se développe.

Même après la crise Covid, le secteur de la santé reste confronté à de grands défis. Les technologies numériques peuvent aider à les surmonter. Nicole Wenderoth explique ce qu'il faut prendre en compte lors du développement.

Des chercheurs de l'ETH Zurich et de la ZHAW élaborent une méthode simple permettant de décrire avec précision l'entra?nement de force sur des appareils et de saisir les grandeurs de comparaison manquantes. Cela pourrait aider à l'avenir à développer des stratégies d'entra?nement optimisées, y compris contre l'atrophie musculaire liée à l'?ge.

Il est possible de déterminer à l'avance si les patients répondront ou non à un médicament. Cela permet d'éviter les effets secondaires et d'en faire profiter les patients, écrit Ernst Hafen.

A partir de fibres de cellulose et de nanoparticules biodégradables, les chercheurs de l'ETH ont fabriqué un gel qui se liquéfie lorsqu'il est pressé à travers la buse d'une imprimante 3D. Il retrouve ensuite rapidement sa forme. Cette invention ouvre la voie à des implants personnalisés.

Le système de santé s'occupe davantage des maladies que de la santé. Récemment, à l'invitation du Life Science Zurich (LSZ) Business Network, les milieux scientifiques, économiques et sociaux ont débattu de ce sujet.

Le pionnier de la protéomique Ruedi Aebersold va bient?t prendre sa retraite. Il a consacré l'?uvre de sa vie à l'analyse des protéines et a ainsi préparé le terrain pour d'innombrables chercheurs en protéines dans le monde entier.

La médecine place de grands espoirs dans l'immunothérapie personnalisée du cancer. Dans ce cadre, des vaccins doivent stimuler le système immunitaire pour qu'il combatte une tumeur. Des scientifiques de l'ETH Zurich ont mis au point une méthode qui leur permet de déterminer quelles molécules se prêtent à une vaccination spécifique au patient.

Le professeur de l'ETH Gunnar R?tsch a largement contribué à la création de la plus grande base de données publique d'informations anonymisées sur deux gènes importants du cancer du sein. Cette base de données permet d'améliorer le traitement des patientes. Actualités ETH s'est entretenu avec lui du contexte et des défis d'un tel projet.

Les statines, l'une des classes de médicaments les plus prescrites, réduisent le tissu adipeux brun, bénéfique pour la santé, comme l'ont montré des scientifiques de l'ETH. Il ne faut toutefois pas diaboliser les statines, soulignent les chercheurs.

Pour développer la médecine personnalisée, les chercheurs et les médecins doivent avoir accès aux données de santé. Des directives uniformes pour l'échange de telles données font toutefois défaut, comme le montre une étude menée par des chercheurs de l'ETH. C'est l'une des raisons pour lesquelles cet échange a encore trop peu lieu.

Effy Vayena, professeure de bioéthique, explique pourquoi il est essentiel de traiter les données personnelles avec soin, équité et transparence dans le domaine de la médecine personnalisée.

Ce vendredi, deux grandes initiatives nationales pour la médecine personnalisée sont lancées : le Swiss Personalized Health Network (SPHN) et le Personalized Health and Related Technologies (PHRT). Le pionnier de la protéomique Rudolf Aebersold, le chercheur en métabolisme Markus Stoffel et le vice-président de l'ETH Detlef Günther parlent des jalons qui seront posés dans ce domaine.

Les nouvelles connaissances sur les protéines permettent aux chercheurs de développer des techniques innovantes et utilisables en clinique, par exemple pour les patients atteints de la maladie de Parkinson.

Ce n'est pas une cause principale qui est responsable du fait que les médicaments peuvent agir différemment d'une personne à l'autre, mais de nombreux petits facteurs. C'est ce qu'ont montré des chercheurs de l'ETH sur un système modèle. Pour étudier les effets des médicaments, il faut donc, selon les scientifiques, avoir une vision globale de la biologie des systèmes.

Le monde numérique dans lequel nous vivons va se lier au monde biologique, Martin Fussenegger en est convaincu. Sa vision : dans 50 ans, des pilules électroniques nous guériront.

Une pipe, s'il vous pla?t. A l'avenir, cela ne vaudra pas seulement pour les contr?les d'alcoolémie de la police, mais aussi pour vérifier le niveau d'entra?nement des sportives et des personnes qui ont déclaré la guerre aux petits bourrelets. Gr?ce à un capteur mis au point par des chercheurs de l'ETH, ces personnes pourront mesurer très simplement par analyse de la respiration quand leur corps commence à br?ler des graisses.

Des scientifiques de l'ETH Zurich et de Roche ont développé une méthode entièrement nouvelle d'analyse des molécules dans les liquides sur une puce. Les possibilités d'application de cette technologie sont immenses. Elle a notamment le potentiel de révolutionner le diagnostic médical.

Génomique, dossiers de patients numérisés et surveillance de la santé en temps réel : jamais autant de données sur la santé n'ont été disponibles. Trois chercheurs de l'ETH racontent comment ils tirent des informations pertinentes de ce flot de données et quelles opportunités cela représente pour la médecine personnalisée.

? 29 ans, le biotechnologue Randall Platt a déjà accompli beaucoup : une méthode qu'il a développée est utilisée dans plus de 1000 laboratoires de recherche dans le monde. Et récemment, ce père de famille a obtenu une chaire à l'ETH.

Maxwell Biosystems développe des plateformes de microélectrodes utilisées dans l'industrie pharmaceutique pour les tests électrophysiologiques des cellules nerveuses. La jeune entreprise a maintenant re?u un capital de départ de CHF 130'000 de l'initiative de soutien Venture Kick.

Des chercheurs ont utilisé l'approche la plus simple à ce jour pour produire des cellules bêta artificielles à partir de cellules rénales humaines. Comme leur modèle naturel, celles-ci sont à la fois capteurs de sucre et producteurs d'insuline.

Des chercheurs de l'ETH Zurich ont développé une nouvelle technique de culture cellulaire qui permettra peut-être de renoncer à l'avenir à certaines expériences sur les animaux. Les scientifiques ont re?u pour cela un prix international pour une utilisation plus humaine des animaux de laboratoire.

De l'avis des spécialistes, la médecine personnalisée offre de grandes chances, mais elle implique un large échange de données sur les patients. C'est l'un des principaux enseignements du symposium Latsis de l'ETH Zurich de cette année. Les chercheurs ont lancé un appel aux politiques pour qu'ils élaborent la législation sur la protection des données de manière à ne pas entraver la médecine personnalisée.

Le séquen?age génétique est aujourd'hui largement utilisé, mais cette méthode n'était jusqu'à présent pas assez précise pour déterminer la réponse immunitaire d'un anticorps. Un nouveau système de contr?le basé sur des codes-barres génétiques rend désormais la technique beaucoup plus fiable - et prête à être utilisée pour le développement de vaccins et de médicaments à base d'anticorps.

Dimanche prochain débutera l'édition de printemps de la série "Treffpunkt Science City". Les manifestations porteront sur le thème de la santé et sur la manière dont les dernières découvertes de la recherche peuvent l'améliorer.

Les scientifiques ont développé un nouveau type de circuit génétique plus complexe. Ils ont ainsi pu traiter avec succès le psoriasis, une maladie inflammatoire chronique de la peau, dans un modèle de souris.

La question de savoir si des micro-molécules d'ARN étrangères au corps sont absorbées par l'alimentation et peuvent même influencer le métabolisme a fait l'objet de controverses ces dernières années. Une nouvelle étude menée par le professeur de l'ETH Markus Stoffel sur des souris apporte désormais des éclaircissements : une telle absorption n'a pas lieu. L'idée prometteuse de produire des aliments fonctionnels à l'aide de micro-ARN fait ainsi naufrage.

Le Département des systèmes biologiques (D-BSSE) de l'ETH Zurich à B?le et l'Université de B?le souhaitent élargir leur coopération. Afin de renforcer la collaboration dans le domaine de la médecine personnalisée et de permettre des mesures infrastructurelles, les cantons de B?le-Ville et de B?le-Campagne veulent investir un total de 10 millions de francs.

Sur demande du président de l'EPFZ Lino Guzzella, le Conseil des EPF a nommé une professeure et cinq professeurs à l'ETH Zurich et a décerné un titre de professeur.

Le prix Spark 2015 a été décerné à un groupe de chercheurs dirigé par le professeur de l'ETH Manfred Kopf. Elle a développé une méthode permettant de déterminer les propriétés spécifiques des cellules immunitaires. Cette technologie pourrait devenir un outil important pour la médecine personnalisée.

Chaque année, le Département de génie mécanique et des procédés (D-MAVT) décerne la médaille Aurel Stodola à un scientifique éminent de la discipline. Cette année, elle rend hommage à Mauro Ferrari, qui mène des recherches et enseigne dans le domaine de la nanomédecine au Houston Methodist Hospital au Texas. Le 1er avril, il parlera de ses recherches à l'ETH Zurich.

Les imprimantes 3D ouvrent également de toutes nouvelles possibilités en médecine. Un groupe de recherche dirigé par Marcy Zenobi-Wong imprime des greffons de cartilage à partir de cellules autologues. Elles sont personnalisées et grandissent avec le patient.

Ruedi Aebersold est l'un des principaux chercheurs en protéomique au monde. Ces dernières années, il a continué à développer les méthodes protéomiques avec une équipe de recherche internationale, de sorte que les médecins peuvent désormais aussi utiliser cette technique comme outil. Dans un entretien avec Actualités ETH Zurich, le professeur de l'ETH Zurich et de l'Université de Zurich explique comment l'information des protéines peut faire avancer la médecine dite personnalisée.

L'ETH Zurich participe au nouveau projet de recherche à grande échelle de l'UE "EIT Health". Dans le cadre de ce projet, plus de 140 entreprises et institutions de recherche européennes cherchent des solutions aux problèmes liés à la santé et au vieillissement.

L'ETH Zurich et l'Université de Zurich créent un centre de recherche à l'interface de la médecine, des sciences naturelles et de l'ingénierie. Le Wyss Zurich Translational Center - en abrégé WTZ - est créé gr?ce à une donation du Dr h.c. mult. Hansj?rg Wyss d'un montant de 120 millions de dollars US au profit des deux hautes écoles zurichoises.

L'organisation "Hochschulmedizin Zürich" existe maintenant depuis trois ans. Lors de la manifestation annuelle, la société partenaire de l'Université, de l'ETH Zurich et des h?pitaux universitaires a présenté les succès de la collaboration renforcée, mais aussi de nouveaux projets au potentiel prometteur.

Le séquen?age de l'ADN a révolutionné les sciences de la vie. C'est maintenant au tour de la médecine : à l'aide d'analyses génétiques, les thérapies devraient à l'avenir être adaptées de manière standard aux patients. Avec un nouveau centre de compétences, l'ETH Zurich et l'Université de Zurich veulent prendre les devants dans la "médecine personnalisée".